Stanley Février: "TROP DE QUESTIONS-BEAUCOUP DE VOLONTES ET PAS ASSEZ DE PATIENCE"

J'explore la photographie et réalise mes premiers autoportraits en 2007 suite à une rencontre troublante avec l'artiste et muse Albena Karasko. Par la suite, je collabore avec mes complices et ami-e-s Karine Huard, Jean Terry et Catherine De Russie Dumont.

Ce travail photographique, en noir et blanc, "TROP DE QUESTIONS-BEAUCOUP DE VOLONTES ET PAS ASSEZ DE PATIENCE" raconte le voyage, la tragédie, le doute, la peur, la dévastation et questionne (mon) l'identité de l’individu, qui, au cœur d’une société de/en consommation, se perd dans le JE- du visible et de l’invisible oubliant l'essentiel: être (soi) et exister.

Je n'essaie pas à travers ce projet de faire une photocopie ou bien un copier-coller de (ma) la réalité ; mais de la déconstruire en la secouant et l'interrogeant par la mise en scène du corps et des objets l'entourant. Face à l'objectif, je me défais alors de moi-même, pour que l'autre puisse naître.